Les règles de base
Pour respecter son évolution, ses capacités à mastiquer, déglutir et digérer, introduire chacun des nouveaux aliments un à un, en petites quantités, et toujours mixés. Comme la plupart des aliments introduits contiennent naturellement plus de sel que le lait, pas la peine d’en rajouter. Pour lui apprendre le “goût”, éviter les mélanges systématiques.
Le lait : toujours et encore
Tout au long de la diversification, l’alimentation lactée adaptée (lait maternel ou lait de suite) doit rester la base de son alimentation : 500 ml par jour au minimum, avec dès 6 mois, l’introduction en plus de laitages infantiles. Au début : 3 c. à café, puis, vers le huitième mois, une portion entière (de yaourt, petit-suisse ou crème dessert « spécial bébé »).
Les céréales : avec modération
Pour les bébés qui ne sont pas rassasiés par leurs biberons de lait, vous pouvez introduire, de temps en temps, 1 c. à soupe de céréales infantiles, sans gluten, arasées (soit 5 g) dans un ou deux biberons de 210 ml de lait de suite.
Ces quantités pourront être, à 7-8 mois, de 2 à 3 c. à soupe. Mais les céréales, ce sont aussi les croûtes de pain, les biscuits spéciaux “bébé”, la semoule, le tapioca et les petites pâtes dont on peut épaissir ses soupes. A partir de 8 mois, les céréales sont servies à deux des repas quotidiens.
Des légumes : deux fois par jour
Pour une introduction réussie : commencez par les légumes avant les fruits pour l’initier à d’autres saveurs que les sucrées qu’il préfère toujours de façon innée.
La première préparation : le bouillon non salé de légumes cuits à la vapeur, à la place de l’eau de dilution du lait du biberon de midi. Puis, des soupes et purées (sans sel), faites à partir de légumes, cuits à la vapeur, aux micro-ondes ou en casserole avec de l’eau, mixés. Le bon choix : des légumes qui ont un goût discret, comme le blanc de poireau, la carotte, le haricot vert…
Si vous pouvez les acheter frais, c’est mieux, sinon optez pour les surgelés (les portions sont très pratiques) ou les petits pots, dont la composition est étudiée au plus près des besoins des bébés. Les quantités : 2 à 3 cuillerées à café au déjeuner, puis, rapidement, 100 g répartis au cours du repas de midi et du soir. A 7-8 mois : 130 à 150 g environ midi et soir.
Les fruits : après les légumes
Ce sont les aliments préférés de la diversification de l’enfant. Sauf s’il a une tendance à être allergique ou si son intestin et son estomac réagissent mal à cet aliment acidulé. On les introduit 1 à 2 semaines après les légumes.
La première préparation : la compote de fruits cuits, puis, vers 8-9 mois, la purée de fraises, de framboises, fraîches mixées, un peu de banane écrasée, de pomme râpée, de l’abricot (en compote).
Les bons choix : pomme, poire, banane et orange (en jus, débarrassé de sa pulpe, dilué dans de l’eau). Les autres fruits bien supportés sont, la pêche, le pruneau.
Les quantités : 2 à 3 c. à café de compote de pommes au déjeuner au début, puis 4 à 5 c. à soupe dans les 5 semaines suivantes (130 g à chacun de ses repas ou au déjeuner seulement.
La viande, le poisson et l’œuf : une fois par jour
L’introduction de la viande et du poisson intervient vers 7 mois, et seulement une fois par jour.
La préparation : cuire avec un tout petit peu de matières grasses (huile ou margarine) ou, mieux, en pochant ou en papillotes. Servir mixé, de préférence à côté des légumes, s’il l’accepte. Sinon, mélanger à la purée ou lui donner un petit pot légumes-viande. Cuire et écraser l’œuf dur.
Le bon choix : les morceaux maigres, plus digestes. Côté viande : veau, bœuf, poulet, lapin, jambon cuit sans couenne. Côté poisson : colin, sole, limande, merlan.
Les quantités : 2 à 4 c. à café mixées au déjeuner (soit 10 à 20 g), entre 7 et 8 mois.
Ou encore : un demi-jaune d’œuf cuit dur à 6 mois révolus.
Dès 7 mois, un peu de matières grasses
Ajouter, sur son plat principal, une noisette de beurre frais ou un filet d’huile (4-huiles ou colza, olive, tournesol). Attention aux allergies à l’arachide et fruits à coques.
Source : http://www.infobebes.com