L'ostéosarcome est la tumeur osseuse primitive la plus fréquente. Il touche généralement des personnes jeunes et atteint le plus souvent les genoux, les cuisses et les bras. Le traitement de ce cancer des os combine le plus souvent chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie.
L'ostéosarcome, un cancer primitif des os
L'ostéosarcome fait partie des cancers primitifs de l'os, c'est-à-dire développés à partir des cellules osseuses, du cartilage ou tissu fibreux, à l'opposé des cancers secondaires de l'os qui sont des métastases d'un cancer situé dans un autre organe.
L'ostéosarcome est le cancer primitif des os le plus fréquent, devant le chondrosarcome, le sarcome d'Ewing et le myélome multiple. De cause inconnue, l'ostéosarcome survient généralement chez l'enfant et le jeune adulte, entre 10 et 25 ans.
Les os habituellement touchés sont les os longs proches de l'articulation du genou ou de l'épaule : tibia, fémur et humérus.
On distingue classiquement deux formes d'ostéosarcome : l'une s'attaque à la partie centrale de l'os (zone médullaire osseuse), l'autre à la zone périphérique de l'os en détruisant le périoste, membrane qui entoure l'os et qui est responsable de sa croissance en épaisseur. Il faut également savoir que l'ostéosarcome peut se disséminer par le sang et atteindre les poumons, provoquant des métastases pulmonaires.
Les premiers signes de l'ostéosarcome
Comme pour tous les cancers des os, le premier symptôme évoquant une tumeur est la manifestation d'une douleur osseuse persistante et inexpliquée, qui est due à une inflammation des tissus et à une tuméfaction.
Le symptôme est la survenue d'une facture osseuse, là encore inexpliquée, c'est-à-dire survenue à l'occasion d'un traumatisme mineur, voire en l'absence même de choc.
En effet, en se développant, les cellules tumorales détruisent les tissus environnants, ce qui rend l'os extrêmement fragile.
Diagnostic et traitement de l'ostéosarcome
Le diagnostic de l'ostéosarcome repose sur la radiographie couplée à la biopsie afin de mettre en évidence la nature cancéreuse des cellules. Il convient également de rechercher la présence éventuelle de métastases, notamment pulmonaires.
Combinée à la chimiothérapie, la tumeur est le plus souvent ôtée par chirurgie. On procède généralement à une ablation de tissus la plus large possible.
On veille cependant à conserver suffisamment de tissus pour pouvoir poser une prothèse articulaire. Quant à l'amputation, elle peut se révéler indispensable en cas de tumeur volumineuse ou de récidives.
Source : http://www.e-sante.fr