Le frottis, pour quoi faire ?
Le frottis cervico-utérin (FCU) est un examen gynécologique permettant le dépistage précoce du cancer du col de l’utérus.
Il sert à détecter des anomalies du col de l’utérus grâce au prélèvement de cellules sur sa surface.
Grâce au frottis, la mortalité liée à ce cancer a considérablement diminué.
Pour lutter contre le cancer du col de l’utérus, il est important d’effectuer régulièrement un frottis de dépistage : 90% des cancers pourraient ainsi être évités grâce à ce suivi.
Le déroulé de l'examen
Le frottis se pratique en position gynécologique. Pour le réaliser, le médecin introduit dans le vagin un spéculum.
Puis, à l’aide d’une petite spatule ou d’une petite brosse, il prélève une petite quantité de cellules sur le col de l'utérus, au fond du vagin.
Le prélèvement ainsi effectué est ensuite envoyé à un laboratoire pour y être analysé. Cet examen se déroule en quelques minutes. Il est parfaitement indolore.
Résultats et prises en charge
Les cellules prélevées lors du frottis sont analysées par un laboratoire de cytologie.
Selon leur aspect, on considère que le col utérin est normal ou bien qu’il présente des anomalies.
Trois types d’anomalies peuvent être détectées : une infection, une lésion précancéreuse ou un cancer.
La grande majorité des lésions décelées lors d’un frottis sont liées à une infection par le papillomavirus humain (HPV), un virus responsable de près de 70% des cancers du col de l’utérus.
En cas de résultats anormaux, votre médecin vous indiquera la marche à suivre : réalisation d’un 2ème frottis, biopsie, colposcopie (examen à la loupe), traitement local ou traitement plus lourd en cas de cancer : la prise en charge et la suite à donner à ce premier examen dépendent de l’importance des lésions observées.
Le frottis : pour qui ?
Le frottis concerne toutes les femmes, âgées de 25 à 65 ans, au delà si une activité sexuelle persiste passé cet âge.
Les lésions précancéreuses ne s’accompagnant d’aucun symptôme, il est recommandé de l’effectuer tous les 3 ans, après 2 frottis normaux à 1 an d’intervalle.
Les jeunes femmes ayant été vaccinées contre les papillomavirus humains doivent également être suivies : le vaccin ne protège pas contre toutes les souches du virus.
En fonction de votre histoire personnelle et de vos antécédents, votre médecin pourra vous proposer un suivi plus fréquent.
Source : http://www.femmeactuelle.fr