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Femme : Quand les règles se dérèglent !
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De nombreuses femmes voient approcher avec inquiétude la date de leurs règles, car elles savent qu'elles vont perdre des torrents de sang pendant huit ou dix jours.

D'autres sont gênées par des saignements en dehors des règles. Une femme sur cinq entre 35 et 50 ans serait concernée.

Comment traiter ces troubles ?

Chez certaines femmes, les règles durent plus de sept jours ou sont très abondantes, on parle alors de ménorragies. Chez d'autres, des hémorragies se produisent au cours du cycle, en dehors des règles (métrorragies), mais parfois les deux troubles sont associés (ménométrorragies). "On peut dire que c'est un vrai problème de santé publique" souligne le Pr. Hervé Fernandez de l'hôpital Béclère à Clamart.

Pour traiter ces troubles, plusieurs options sont disponibles. Six ou sept protections par jour Les règles sont jugées anormalement abondantes lorsqu'elles imposent d'utiliser au moins six ou sept protections par jour.

Mais dans les cas extrêmes, il peut s'agir de véritables "inondations" menstruelles, obligeant à utiliser des dizaines de protections quotidiennes. Dans ces cas une anémie se développe rapidement. Ces ménorragies doivent être différenciées de simples règles abondantes (hyperménorrhée).

Le volume moyen du flux menstruel est de 35 ml, avec des variations importantes selon les femmes. On parle de ménorragies à partir de 80 ml.

De même les métrorragies doivent être distinguées des simples spottings, petits saignements anarchiques liés généralement à la pilule.

Rechercher une lésion Les métrorragies sont le plus souvent liées à une lésion "organique" de l'utérus : fibrome, myome, polype ou cancer, dont le traitement est essentiellement chirurgical.

En revanche, dans 80 % des cas, les ménorragies sont dues à un déséquilibre hormonal et qualifiées de "fonctionnelles". Ce diagnostic ne peut toutefois être retenu qu'après un bilan soigneux, pour rechercher une lésion utérine.

Ce bilan doit comprendre au minimum un examen gynécologique avec échographie, de préférence avec une sonde vaginale (échographie endovaginale), complété éventuellement par d'autres examens, tels qu'une hystéroscopie (examen endoscopique de l'utérus).

Les méno-métrorragies fonctionnelles ne constituent pas une maladie grave, mais elles peuvent entraîner une gêne importante dans la vie quotidienne.

A la demande de la société Gynecare, l'institut Ipsos a réalisé une enquête auprès de 150 femmes souffrant de règles très abondantes ou anarchiques et de 101 gynécologues médicaux et obstétriciens.

Les résultats témoignent d'une atteinte non négligeable de la qualité de vie : 31 % de ces femmes n'osent plus aller se baigner ; 28 % ne portent jamais de vêtements clairs ; 24 % ont l'impression d'être moins désirables ; 11 % sont gênées dans leur travail.

Curieusement, malgré la gêne occasionnée, 42 % des femmes interrogées n'avaient pas parlé de leurs troubles à leur gynécologue et 66 % ont déclaré ne suivre aucun traitement.

Un traitement d'abord médicamenteux

La prise en charge des méno-métrorragies fonctionnelles est dans un premier temps médical. Chez la femme jeune, elle repose sur la pilule progestative ou combinée, en respectant les contre-indications habituelles.

A l'approche de la ménopause, la préférence est donnée à une pilule progestative normo dosée, du 8e au 26e jour du cycle.

Cependant, ce traitement provoque souvent des spottings (micro-saignements). Le taux de succès ne dépasse pas 50 %. Il est possible également de prendre des traitements anti-inflammatoires ou antihémorragiques les trois ou quatre premiers jours des règles

"Ces médicaments sont, à mon avis, plus efficaces que les progestatifs, sans leurs inconvénients" estime le Pr Fernandez. Les stérilets à la progestérone (Mirena), semblent avoir une efficacité meilleure, avec 88 % de résultats favorables à trois mois.

Des curetages trop fréquents

Lorsque ces traitements sont inefficaces et que la femme n'a plus de désir d'enfants, il existe des traitements qui visent à réduire la muqueuse de l'utérus (endomètre), à l'origine des saignements menstruels.

Réalisé sous anesthésie générale, le curetage est l'intervention la plus couramment pratiquée. Pourtant son efficacité est médiocre (50 % de bons résultats) et souvent transitoire.

Par ailleurs des complications sont possibles (perforation). La résection de l'endomètre sous hystéroscopie est beaucoup plus efficace, avec 85 à 95 % de bons résultats à 6 mois, et 60 à 85 % à deux ans, selon l'habileté et l'expérience du chirurgien.

En effet, il s'agit d'une technique difficile, donnant lieu à 5 %, environ de complications : perforation, infection, hémorragies... "On observe aussi des intoxications liées au liquide utilisé pour cette chirurgie, le glycocolle, qui peut passer dans le sang, note le Pr. Fernandez.

Ces intoxications peuvent être fatales. Ce risque, très faible mais réel, et l'apprentissage nécessaire à la maîtrise de cette méthode suffisent à expliquer que la résection sous hystéroscopie est très peu utilisée, en comparaison du curetage, bien qu'il s'agisse d'un traitement beaucoup plus adapté et efficace.

Le ballonnet plus sûr

Un ballonnet est introduit et gonflé dans l'utérus, pour tapisser la paroi, puis chauffé à 87°C, ce qui permet d'obtenir la destruction de l'endomètre. Cette méthode a l'avantage d'être simple, ne nécessitant pas d'apprentissage compliqué, et de ne pas donner de risques de perforation. Son efficacité approche les 90 % à cinq ans.

La thermocoagulation reste néanmoins peu employée, car le matériel, à usage unique, n'est pas remboursé. Il est important de préciser que cette méthode ne peut pas, elle non plus, être utilisée pour les femmes qui désirent encore des enfants.

Reste enfin, l'hystérectomie, c'est-à-dire l'ablation de l'utérus, dont l'efficacité est, évidemment, radicale, au pris d'une mutilation définitive et d'une intervention lourde. Cette méthode est souvent employée dans les pays anglo-saxons pour des pathologies fonctionnelles.

Source : http://www.doctissimo.fr/

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