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Femme : Uriner souvent - pollakiurie
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Uriner souvent, aller faire pipi plus de dix fois par jour, voire plus, cela peut paraître bénin, mais en réalité, ça gâche la vie !

Surtout lorsque cette envie d’uriner souvent ne peut pas être maîtrisée et que l’on sait que cela va finir par une fuite dans la culotte. Alors, c’est toute la qualité de vie qui est altérée.

On est obligé d’y penser. Et l’on finit par ne penser qu’à ça.

Travail, chez les copains, pendant les loisirs.

Résultat : on s’enferme, on déprime, ce qui ne règle rien.

Alors, d’où viennent ces envies impérieuses d’uriner et comment en venir à bout ? En terme médical, la pollakiurie signifie le fait d'uriner souvent.

Un réel mal de vivre

Plus d’une personne sur trois souffre d’urgence mictionnelle. C’est-à-dire, concrètement, que plus d’une personne sur trois se trouve dans une situation de souffrance au quotidien.

En effet, quand on doit aller uriner souvent : plus de dix fois par jour, vous imaginez, les retentissements sur la vie quotidienne.

Au travail : que l’on soit professeur et qu’il faille s’absenter devant les élèves, une ou deux fois par cours, ou que l’on soit employé à un péage autoroutier et que l’on ne puisse pas quitter son poste… on finit par ne penser qu’à ça.

D’ailleurs, les arrêts de travail sont nombreux à cause de cela. Dans la vie sexuelle, ces urgences mictionnelles peuvent aussi survenir au moment des relations intimes, avec des fuites au moment de l’orgasme.

De quoi en venir à redouter la relation sexuelle !

De quoi avoir une image de soi tellement dégradée que c’est la dépression qui guette.

Par ailleurs, lorsqu’une personne âgée doit se lever souvent la nuit pour aller uriner, les risques de chutes sont bien plus importants.

Ces urgences mictionnelles sont fréquemment la cause de chutes graves, de fractures du col du fémur chez la personne âgée, avec les conséquences que l’on imagine.

Qui est concerné ?

En fait, tout le monde peut être concerné par des problèmes de pollakiurie. Cela touche tous les sexes et tous les âges. Il est bien évident qu’avec l’âge, cette envie d’uriner souvent, devient plus fréquente.

On estime que 15 % des plus de 60 ans, sont concernés par ces urgences mictionnelles, et plus de 30% des plus de 75 ans. Plus d’une personne sur trois, cela fait beaucoup de monde.

Et pourtant, il y a toujours un tabou. On n’ose pas toujours en parler à son médecin. C’est gênant.

Lorsque la situation de pollakiurie devient vraiment handicapante, 60% des personnes atteintes se décideraient à en parler à un médecin. Mais, sur ces 60% qui franchissent le pas, seulement 37% seront traités.

Tout simplement parce que les médecins n’ont pas toujours les réponses. Et que dans le cas d’une urgence mictionnelle, mieux vaut peut-être aller en parler directement à un spécialiste qui pourra apporter des solutions efficaces.

Les causes

En fait, ces urgences mictionnelles (qui ne sont pas vraiment des incontinences) sont, le plus souvent, liées à un dysfonctionnement de la vessie. C’est la vessie qui devient hyperactive et qui fait que l’on a envie d’uriner souvent.

Soit parce que les besoins d’uriner sont ressentis trop fortement ; soit parce que les contractions de la vessie sont trop fortes et que le cerveau n’arrive plus à les bloquer.

Les muscles de la vessie se contractent de manière anarchique et impérieuse. Normalement, ils ne se contractent que lorsque la vessie est pleine.

C’est ce qui nous indique l’envie d’uriner. Dans le cas d’une instabilité vésicale, les muscles se contractent n’importe quand, même lorsque la vessie est vide.

Les causes sont généralement difficiles à mettre en évidence. On n’a connaissance que de fragilités : une faiblesse périnéale, par exemple, chez la femme d’un certain âge.

Ou le vieillissement du cerveau qui envoie moins bien ses informations jusqu’à la vessie.

Parfois, les médecins peuvent mettre en évidence des causes neurologiques.

Certaines scléroses en plaques de la jeune femme sont diagnostiquées, justement, parce qu’il existe des urgences mictionnelles et que la femme va souvent uriner.

La femme s’en plaint et la sclérose en plaques est découverte. La pollakiurie est l’un des premiers symptômes bien connus de cette maladie.

La maladie de Parkinson, chez l’homme âgé, peut également se traduire, entre autres symptômes, par des envies d’uriner souvent. Un accident vasculaire cérébral, dans les deux sexes, peut également provoquer des urgences mictionnelles.

Les problèmes concernant la vessie

Parmi les causes des urgences mictionnelles, le médecin devra vérifier s’il n’existe pas un problème spécifique qui concerne la vessie.

Car une envie d’uriner souvent peut-être liée à :

> Une infection urinaire

> Des polypes dans la vessie

> Des calculs dans la vessie

> Une inflammation de voisinage

> Une obstruction de la vessie (par un adénome prostatique, par exemple chez l’homme ; ou un prolapsus chez la femme ou une sténose du méat urinaire).

Chez le médecin

Le médecin commence par un examen clinique. Le médecin doit vous examiner et vous poser un certain nombre de questions :

> pouvez vous vous retenir quand vous ressentez le besoin d’uriner ?

> Quand vous devez vous retenir, avez vous des fuites ?

> Le bruit, la vue, la sensation de l’eau qui coule, provoquent-ils l’envie d’uriner ? D’autres questions pourront mettre sur la voie d’une possible infection : vos urines ont elles une odeur ?

Est-ce qu’elles sentent mauvais ?

En posant certaines questions au patient, le médecin pourra aussi mieux savoir si cette envie d’uriner souvent, est éventuellement liée à une maladie neurologique.

Les examens

Premier examen complémentaire : la bandelette urinaire. Elle permettra de déterminer la présence éventuelle de germes. Puis : l’échographie urinaire permettra d'avoir une vue assez précise de votre vessie.

Les traitements

La rééducation périnéale Le kinésithérapeute va vous apprendre à contracter votre périnée, le temps que passe l’envie pressante. Pouvoir tenir, le temps de l’envie impérieuse, cela s’apprend, se travaille. Il n’y a pas de fatalité, on peut en venir à bout. Ainsi, on peut récupérer le contrôle de sa vessie.

Les médicaments anti cholinergiques

Ce sont des médicaments qui diminuent la réactivité des contractions de la vessie, et donc l’envie d’uriner souvent. En fait, le produit inhibe l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur (qui permet le passage de l’influx nerveux entre deux neurones).

Ces médicaments sont l’oxybutydine, le chloride de trospium, ou la solifenacine.

Tous ces médicaments sont efficaces et présentent peu d’effets secondaires (sauf parfois une sécheresse de la bouche et une constipation).

Attention : en cas de glaucome avec fermeture de l’angle, ou de reflux gastro-œsophagien, il faudra une surveillance tout au long du traitement.

Et l’acide botulique ?

Et oui ! Le fameux acide botulique qui nous permet d’éliminer les vilaines rides, est d’abord un médicament. Comme vous le savez peut-être, l'acide botulique a une action paralysante. Sur un muscle trop actif, il va pouvoir en diminuer l’activité et atténuer voire éliminer ces urgences mictionnelles.

L'utilisation de l'acide botulique est désormais indiquée chez les patients souffrant de sclérose en plaques ou d’atteinte de la moelle épinière, avec une hyperactivité vésicale.

On l’injecte dans la vessie. Pour rester efficace, ces injections devront se répéter tous les huit mois environ.

La neuro-modulation S 3

Pour lutter contre ces envies d’uriner souvent, d’autres traitements peuvent être envisagés quand les précédents se sont révélés inefficaces.

En fait, il va s’agir, cette fois-ci de stimuler en continu (par une stimulation électrique), la racine sacrée S3 (racine nerveuse sortant de la moelle épinière).

C’est une sorte de pacemaker qui envoie un courant pour moduler, régler l’influx nerveux partant de S3 pour arriver au niveau de la vessie. Il va falloir trouver un équilibre entre les réflexes de la vessie, le sphincter et le plancher périnéal.

Le médecin atteint la troisième racine sacrée, à travers la fesse.

Un boitier externe sert à régler l’intensité de l’influx. Au cours de l'intervention, un test de stimulation doit être effectué.

Une opération chirurgicale

Cette solution qui consiste à agrandir la vessie par une opération chirurgicale, est utilisée notamment lorsque les causes sont neurologiques. Avec un morceau d’intestin, on agrandit la vessie.

Les urines sont évacuées par l’ombilic.

Un exemple : imaginons une jeune femme, victime d’un accident de la route. Elle est tétraplégique.

Grâce à la rééducation, cette jeune femme parvient à récupérer l’usage de sa main. Mais, elle souffre toujours de fuites urinaires.

Elle doit être sondée. Elle ne supporte pas ce geste qui l’atteint dans son intimité. Les médecins lui proposent d’agrandir sa vessie et de pouvoir mettre en place une sonde urinaire au niveau de l’ombilic.

La personne pourra ainsi se sonder elle-même.

Cette solution est employée lorsque toutes les autres ont échoué. Autant dire que ce n’est pas la méthode la plus fréquente.

Source : sante-az.aufeminin.com

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