Contrairement à l’hypertension, l’hypotension n’est pas dangereuse et elle ne provoque pas d’autres maladies potentiellement graves.

 

Elle confère également une protection contre de nombreuses maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral.

 

Toutefois, les personnes atteintes d’hypotension artérielle peuvent également présenter des symptômes parfois très invalidants : étourdissements, troubles de la concentration et fatigues sont des symptômes potentiels.

 

Par ailleurs, les performances mentales peuvent aussi être affectées.

 

Les personnes en bonne santé atteintes d’hypotension peuvent avoir des difficultés à se concentrer et réagir plus lentement.

 

L’hypotension primaire (essentielle) est la forme la plus fréquente d’hypotension et elle n’a pas été classifiée comme une maladie. Elle survient essentiellement chez les femmes jeunes et elle est dans ce cas souvent héréditaire.

 

L’hypotension artérielle correspond uniquement à une valeur mesurée et non à une maladie.

 

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’hypotension correspond à une pression artérielle inférieure à 100 / 60 mm Hg chez les femmes et inférieure à 110 / 70 mm Hg chez les hommes.

 

Toutefois, toutes les personnes remplissant ce critère ne présentent pas forcément de symptômes et vice-versa, les personnes particulièrement sensibles peuvent souffrir de vertiges et d’étourdissements même si leur pression artérielle est supérieure à ce seuil.

 

Causes de l’hypotension

 

Une hypotension permanente peut être héréditaire. L’hypotension essentielle (également appelée hypotension primaire) est la forme la plus fréquente et elle touche généralement les femmes jeunes et minces. Il n’est pas clairement compris pourquoi la pression artérielle reste si basse.

 

Quoi qu’il en soit, il peut y avoir une tendance héréditaire, puisque lorsque la mère en est atteinte, la fille l’est aussi fréquemment.

En l’absence de symptômes, l’hypotension essentielle est inoffensive.

 

Elle pourrait même conférer une protection contre les maladies favorisées par l’hypertension.

 

Le risque de développer une sclérose des vaisseaux sanguins (artériosclérose) avec sa ribambelle de conséquences, telles que cardiopathie coronaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébrale et maladies occlusives périphériques, est abaissé.

 

L’hypotension secondaire fait référence à une hypotension résultant d’une maladie ou de l’action d’un médicament.

 

Les maladies qui peuvent causer une hypotension sont:

 

Hypothyroïdie

Hypofonctionnement du cortex surrénal (maladie d’Addison)

Hypofonctionnement de l’hypophyse (insuffisance du lobe antérieur de l’hypophyse)

Maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, troubles du rythme cardiaque ou péricardite)

Alitement prolongé

Hypovolémie

Manque de sodium (hyponatrémie)

  

Les médicaments qui peuvent causer une hypotension sont:

 

 Médicaments psychotropes (contre la dépression, l’anxiété et l’insomnie)

 Médicaments anti-arythmiques (contres les arythmies cardiaques)

 Médicaments antihypertenseurs (contre l’hypertension artérielle)

 Diurétiques

 Médicaments agissant sur le système coronaire (en cas d’angine de poitrine, tels que les nitro-sprays)

 Médicaments vasodilatateurs

 

En cas d’hypotension orthostatique (orthostatique = se tenir debout), le sang se précipite dans les parties inférieures du corps lors du passage rapide à la position assise ou debout.

 

Durant une courte période, le cerveau reçoit moins de sang.

 

Des étourdissements peuvent se produire, aboutissant dans le pire des cas à un évanouissement.

 

Ce type d’hypotension est souvent associé à une hypotension secondaire.

 

Toutefois, dans la plupart des cas, la cause des troubles circulatoires peut être découverte au moyen du test de Schellong.

 

Les causes potentielles de l’hypotension orthostatiques sont:

 

Hypotension secondaire

Troubles du système nerveux autonome (causés par un diabète, par ex.)

Lésions des cellules nerveuses dans le cerveau (causées par certaines formes de maladie de Parkinson et d’hydrocéphalie, abus d’alcool, par ex.)

Syndrome post-thrombotique (après thrombose veineuse profonde de la jambe)

Veines variqueuses (varices)

 

Source : http://tensoval.fr