Attention au stress, si vos cheveux ont tendance à tomber !
La santé de nos cheveux étant très sensible à celle de notre psychisme, le stress peut fortement accélérer le processus de leur perte. Une chute progressive des cheveux est en fait presque toujours soumise à l’interaction de trois facteurs indissociables : un gène - une hormone - le stress. Bien comprendre, comment s’entrecroisent et se cumulent ces facteurs, est une donnée essentielle dans l’élaboration du traitement à suivre et pour les résultats à espérer.
Les trois facteurs
Un gène
Plus de 95 % des problèmes de chute, chez l'homme, ont pour base une prédisposition constitutionnelle. Ce qui ne veut pas dire que l'enfant, dont le capital génétique hérite de cette prédisposition, aura forcément tendance à perdre ses cheveux plus tard. Car rien n’est simple en la matière... Un enfant peut être porteur du gène dit "alopécique" sans que celui-ci ne se manifeste jamais : cela dépendra de l’ensemble de ses caractéristiques propres, innées ou acquises au cours de sa vie, qui favoriseront ou non le développement du trouble.
Une hormone
Quand le gène se manifeste, il porte sur les cellules de reproduction de certains cheveux, rendant les follicules pileux anormalement réceptif à l’action négative des hormones sexuelles mâles, les androgènes. La double dépendance d’un gène et des androgènes explique l’appellation de chute androgénétique, pour ce type de chute.
Une chute androgénétique peut conduire, si rien n’est entrepris, à l’atrophie progressive des follicules pileux et des racines, à l’affinement du diamètre des cheveux et à leur chute prématurée. Produites par les testicules, les androgènes sont également sécrétées par les glandes surrénales : c’est là qu’intervient de façon déterminante le facteur stress…
Le stress
Manière pour le psychisme d'évacuer sur l’organisme une agression extérieure qu’il ne peut gérer seul, le stress s’exprime par un enchaînement de réactions, via des messages hormonaux. L'alerte stress est d'abord transmise par le cerveau à la glande hypophyse, laquelle envoie le message, à son tour, aux glandes surrénales. Ces dernières libèrent alors une décharge d'hormones : adrénaline, cortisol et androgènes surrénaliens.
Pour les individus non porteurs du gène alopécique, cette stimulation des androgènes n’aura pas d’effet sur leur chevelure. Pour les autres, ceux qui sont prédisposés aux troubles capillaires, le stress agira forcément comme catalyseur. De plus, chaque poussée de stress entraîne une contraction des vaisseaux sanguins au niveau des racines, ce qui contribue également à l'affinement du cheveu. Le développement d'une alopécie d'origine androgénétique dépend donc pour beaucoup des périodes de tension nerveuse que la personne concernée traverse au cours de sa vie.
source: centre-clauderer