On ne sait toujours pas ce qui fait pleurer les blondes, mais on peut quand même se demander ce qui fait verser une petite larme aux hommes.
Car oui, les hommes pleurent aussi, n’hésitant pas à se montrer fragiles et émotifs.
Les chutes lacrymales ne sont plus réservées au sexe faible.
Une femme qui pleure, c’est assez courant, pour ne pas dire banal.
Un homme qui pleure, on dit souvent que c’est attendrissant, voire même émouvant.
C’est en tout cas un phénomène suffisamment rare pour être souligné, débattu, et analysé !
Un homme qui verse une larme, que ce soit en cachette ou en public, cela arrive de plus en plus souvent.
Contrairement aux générations précédentes, où l’homme se devait de garder son sang froid en toutes circonstances et surtout donner l’impression de contrôler ses émotions, l’homme moderne n’a plus peur de se laisser aller, et si ce n’est de le montrer, d’au moins le dire.
Mystère pour les femmes qui se trouvent souvent désarmées face aux larmes coulant sur la joue d’un homme, censé être "le plus fort" et le pilier du couple, mais qui s’émerveillent aussi de constater qu’ils n’ont pas tous un cœur de pierre, et qu’ils peuvent pleurer, parfois pour les mêmes bêtises qu’elles.
Rencontres avec des hommes à la larme facile, commentées ensuite par des femmes à la parole fatale, et expliquées par Angélique Vandehende, psychologue.
Alarme de larmes
On dit que pour un homme, pleurer peut être vécu comme un sentiment d’impuissance.
C’est en gros s’avouer vaincu et ne plus être dans l’action.
L’expression "pleurer en désespoir de cause" symbolise ce sentiment à la perfection.
Un homme qui pleure, c’est souvent un homme vaincu.
Cliché ou vérité ?
Pleurer n’est pas forcément un signe de faiblesse, et surtout ce n’est pas toujours une traduction du désespoir.
Et les hommes qui pleurent devant des films ne sont effectivement pas rares.
A la larme fatale
Pour d’autres, les pleurs sont liés à des situations bien réelles.
On peut distinguer deux sortes de sources à ces crises de larmes.
Les larmes liées à des évènements totalement personnels, et les autres qui touchent un ensemble de la population.
Pleurer pour les autres, pour ceux qu’on ne connait pas ou pour les catastrophes humaines, ramène souvent à un sentiment de mal-être de privilégié.
Larmes sans armes
Après tout, pleurer pour soi pourrait sembler la réaction la plus "logique".
Pleurer pour ce qui nous touche vraiment, les choses ou les gens que l’on perd, les situations qui nous dépassent, les choses qui nous font mal, semble en plus d’être logique, plutôt bénéfique. Larmes réconfortantes et réparatrices, ce sont aussi celles qui apparaissent comme les plus égoïstes !
Source : http://www.journalducouple.com