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Recherche scientifique : Ne pas dormir assez finit-il par nous tuer ? (527 Vues )
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Journée du sommeil ce vendredi. Mais comment réussir à concilier vie moderne et repos nécessaire ?
 
Les études se multiplient, certaines allant jusqu'à promettre aux mauvais dormeurs cancers et crises cardiaques.
 
Le manque de sommeil semble être le fléau de ce siècle… mais en quoi est-il vraiment dangereux pour la santé ?
 
Il faut bien distinguer le mauvais sommeil, qui recouvre les pathologies du sommeil, et le manque de sommeil, qui est une conséquence de nos modes de vie.
 
Chaque fonction du sommeil a une conséquence. La première, ce sont les problèmes de vigilance au cours de la journée.
 
Lorsque l’on parle de sommeil récupérateur, on parle surtout de récupération de la vigilance.
 
Ce manque de vigilance a lui-même des retentissements en termes de compétences intellectuelles, d’accidentologie ou encore de performances. Ce phénomène est omniprésent chez les plus jeunes.
 
Il y a également des conséquences sur l’humeur et les différents affects en général.
 
Il y a également un risque accru de dépression sur la durée lorsque le manque de sommeil est récurrent.
 
Enfin, il y a un impact sur la santé au sens général du terme. Il y a des choses dont on est sûr : il y a un lien direct entre le manque de sommeil et des troubles métaboliques comme l’obésité.
 
C’est vrai quel que soit l’âge. Le manque de sommeil augmente l’appétit. Il y a également une augmentation des risques de diabète.
 
Régulièrement, des études sont publiées, expliquant qu'avec le manque de sommeil, on augmente les risques de cancers voire même de mort. Est-ce vraiment le cas ?
 
Il existe un certain nombre d’études épidémiologiques qui enregistrent de tels résultats.
 
Le problème d’une étude épidémiologique, c’est qu’elle fait une association entre certains facteurs sans assurer qu’il y ait une corrélation.
 
On voit beaucoup de publications qui vont dans ce sens : ce sont des statistiques qui ne valident pas des théories.
 
Il y a effectivement ce que nous appelons une courbe en U entre un taux de mortalité supérieure chez les très courts dormeurs ou les très gros dormeurs.
 
On ne peut pourtant pas dire qu’il y ait un lien de cause à effet : ces personnes ont peut-être d’autres problèmes de santé qui ne sont pas liés aux problèmes de sommeil. Il faudrait des études sur la très longue durée pour établir un lien réel.
 
On ne peut pas dire à une personne qui ne sort pas assez parce qu’elle se prive de sommeil qu’elle a des risques accrus de mourir.
 
L’humain évolue-t-il en matière de sommeil ? Nos contraintes sociales amènent-elles nos organismes à fonctionner en dormant moins ?
 
Les moyennes de temps de sommeil ont tendance à diminuer au cours des dernières décennies, semble-t-il.
 
La principale cause serait sociale : les gens que nous avons interrogés dans nos études font un lien direct entre la réduction de leur temps de sommeil et les contraintes sociales, familiales, les temps de transport et la présence massive des nouveaux médias qui augmentent l’activité nocturne.
 
Lorsqu’il y a de grandes pannes d’électricité, dans certaines régions, il est intéressant d’interroger les gens : ils vous expliquent qu’ils vont se coucher à 21h car ils n’ont "plus rien à faire".
 
Cette nouvelle manière de vivre a un impact évident sur notre durée de sommeil.
 
On ne sait pas trop jusqu’où on peut diminuer notre temps de sommeil.
 
Va-t-on pouvoir encore le diminuer ? Dans plusieurs millions d’années, peut-être, mais nous n’avons pour l’instant aucune réponse à cette question.
 
Entre médicaments et techniques de sophrologie, existe-t-il des méthodes efficaces pour mieux dormir ?
 
Lorsque des médicaments sont utilisés en réponse à des pathologies, un manque ou trop de sommeil, ils fonctionnent. Ces traitements semblent tenir la route sur la durée.
 
Nous n’avons pas d’études sur la prise de médicaments par des personnes qui n’ont pas de maladie.
 
On ne sait pas dire s’il y a des effets positifs ou négatifs.
 
Il faudrait observer les effets chez ceux qui l’ont utilisé sur des sujets sains.
 
L’armée, par exemple, a dû essayer des moyens de réduire les temps de sommeil.
 
Pris de façon ponctuelle, pour des raisons de survie, il n’y a à priori pas de problèmes. Sur la régularité, il existe en toute logique des risques d’addictions.
 
On s'inspire par exemple des navigateurs qui font de longues traversées en solitaire.
 
Ils travaillent beaucoup sur l'optimisation de leurs temps de sommeil.
 
Enfin, il ne faut pas négliger l'utilité et l'efficacité des siestes.
 
Pour les gens qui ont des insuffisances de sommeil liées au travail ou au quotidien, c'est un bon moyen de rattraper le retard afin d'améliorer ses performances.
 
Comment évaluer un bon niveau de sommeil ?
 
Il y a des cours dormeurs et des longs dormeurs. Un court dormeur dort entre 5 et 6 heures.
 
La moyenne est entre 7 et 8 heures. Les longs dormeurs se situent vers 9 à 10 heures.
 
Dormir plus que ce dont on a besoin ne présente pas d’intérêt.
 
Pour connaître son bon taux de sommeil, il faut s’observer dans des périodes où l’on a peu de contraintes soleil : l’équilibre est au moment où l’on se sent vigilant, bien reposé et disponible intellectuellement.
 
Ces niveaux peuvent évoluer en fonction des âges. Pour les plus jeunes, il faut dormir plus.
 
Un adolescent a besoin en moyenne de 9 heures de sommeil ; ce qui est assez difficilement compatible avec les horaires de lycée, d’ailleurs.
 
Source : http://www.atlantico.fr
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