Plantes, champignons, pépins et bourgeons… La trousse de secours de la naturopathe Cécile Gautier-Weberspiel regorge de solutions parallèles pour nous aider à rester en forme jusqu’au printemps. Ses conseils.

Des plantes pour stimuler notre immunité

Au rayon phytothérapie, deux plantes méritent notre attention, autant pour les adultes que pour les enfants. « La première, c’est l’éleuthérocoque, explique Cécile Gautier-Weberspiel.

On la trouve en parapharmacie et en magasin bio, sous forme de teinture-mère ou en gélule. Il s’agit d’une plante dite adaptogène : elle va aider notre organisme à s’adapter à un contexte donné.

Par exemple, on va l’utiliser pour agir sur le stress qu’induit l’arrivée brutale du froid, au début de l’hiver. Elle va booster le corps, nous tonifier et faire remonter notre énergie, aussi bien au niveau physique que psychique. Enfin, elle a aussi des propriétés immunostimulantes, qui lui permettent de lutter contre tout ce qui est d’origine bactérienne. »

Deuxième nom à garder en tête : l’échinacée.

« C’est une petite plante très jolie qui est préconisée dans le cadre de toutes les infections ORL, poursuit la naturopathe.

Je la préconise en gélule pour les adultes et en teinture-mère pour les enfants. Elle fonctionne comme un antiviral et s’avère donc un très bon complément de l’éleuthérocoque. Je conseille de la prendre dès que l’on sent que l’on s’enrhume. »

Des champignons pour retrouver de l’énergie

On peut également compter sur deux champignons asiatiques que l’on retrouve beaucoup dans la cuisine japonaise : le shiitake et le maïtaké. « Tous deux sont très riches en oligo-éléments et sont immunostimulants.

Je les prescris notamment pour regonfler l’énergie de personnes qui ont été malades pendant longtemps. Le shiitake se prend en ampoules concentrées.

Quant au maïtaké, on le trouve aussi en ampoules mais il est plus souvent disponible en gélules. Je les associe pour des cures de 10 jours (à raison d’une ampoule par jour) ou sur le plus long terme, si la fatigue et les difficultés sont plus lourdes.

Dans ce cas, prenez une ampoule par jour pendant 20 jours. »

Des pépins comme antibiotique naturel

Autre solution peu connue, l’extrait de pépin de pamplemousse.

« Très efficace, c’est en réalité un antibiotique naturel, explique Cécile Gautier-Weberspiel. Je conseille d’en prendre 15 gouttes le matin dans un verre d’eau citronné et 15 gouttes le soir, dans une tisane par exemple.

Le moment où il faut vraiment y penser ? Quand vous êtes malade depuis quelque temps déjà et que votre traitement antifibrotique classique ne vous remet pas complètement sur pied. N’hésitez pas, alors, à faire une cure à plus forte dose (30 à 50 gouttes deux par jour) pendant 10 jours. »

Des bourgeons en prévention

Dernière corde à l’arc de la naturopathe : la gemmothérapie, qui repose sur l’utilisation des bourgeons. « Le premier produit que je conseille, c’est le cassis (Ribes Nigrum). À prendre selon les dosages indiqués sur l’emballage, en dehors des repas et dans un grand verre d’eau.

Ces bourgeons vont travailler de manière globale sur tout le corps : au niveau ORL, mais aussi au niveau intestinal, de la peau ou des neurones. Je le recommande en général en accompagnement d’un second bourgeon, comme le rosier sauvage (Rosa Canina). À eux deux, ils permettent de faire remonter l’énergie et de protéger activement l’organisme.

Enfin, il y a aussi le sapin pectine (Abies Pectinata), très efficace pour les enfants.

Il a une double fonction : comme le pin et le sapin, il va travailler d’abord au niveau ORL. Mais il va également permettre une meilleure fixation du calcium chez les enfants. Je le conseille en cure au printemps, à l’automne et bien sûr en hiver. »

Source : http://www.psychologies.com