Ils sont bio, à base de perlite, de pierre d’alun, de minéraux absorbants ou d’alcool… Les nouveaux déodorants sans sels d’aluminium sont de plus en plus efficaces. On vous dit comment.
1. DÉO: FAUT-IL ÉVITER LES SELS D’ALUMINIUM ?
Plus de 60 % d’entre nous utilisent tous les jours des antitranspirants contenant du chlorhydrate d’aluminium.
Actif de référence, il est à ce jour le seul à pouvoir bloquer le flux de transpiration, et donc à limiter l’humidité au niveau des aisselles.
En effet, dilués dans l’eau, ces sels d’aluminium comblent les canaux sudoripares pour en réduire le diamètre.
Les recommandations de l’Afssaps assurent que « les données épidémiologiques ne permettent pas d’établir un lien concluant entre l’exposition cutanée à l’aluminium et l’apparition d’un cancer ».
Cela dit, elle met en garde sur le potentiel d’absorption de la peau suite à l’application d’un antitranspirant : de 0,5 % sur une peau saine, il passe à 18 % sur une peau lésée suite à un bouton, une irritation ou une coupure. Dans ce cas, mieux vaut donc s’abstenir totalement.
Mais on peut aussi les éviter par simple principe de précaution… ou encore les utiliser ponctuellement seulement, en cas de rendez-vous important ou si l’on a tendance à beaucoup transpirer quand il fait chaud.
2. DÉO: Y A-T-IL AUJOURD’HUI D’AUTRES PRODUITS EFFICACES ?
Oui, les déodorants sont de plus en plus performants pour neutraliser les odeurs dues à l’oxydation de la sueur.
Avec des actifs comme la zincite, une pierre riche en oxyde de zinc connue pour ses propriétés antibactériennes.
Une action complétée par des parfums qui camouflent les éventuels débordements. De plus, sans bloquer le flux de sueur, certains déos abritent aussi désormais des actifs minéraux absorbants.
Comme par exemple la perlite, une pierre volcanique, qui retient jusqu’à 350 fois son poids en eau.
Ce qui limite donc les sensations d’humidité, les auréoles… et au final, les odeurs !
La pierre d’alun, c’est bien ?
Ce cristal de roche naturel possède à la fois des vertus déodorantes et légèrement antitranspirantes. Antibactérien, il agit en resserrant les pores de la peau. Une action astringente qui limite le flux de sueur, sans le bloquer totalement.
La pierre d’alun est formée notamment d’aluminium, mais, à la différence des sels d’aluminium (chlorhydrate d’aluminium) utilisés dans les antitranspirants, elle est d’origine naturelle (potassium alum).
Elle peut être employée pure, humidifiée avant application, ou incorporée dans la formule d’un déodorant en association avec d’autres actifs (polyphénols de thé vert, santal). Reste qu’elle aussi est contestée, car il s’agit toujours d’aluminium…
3. ET LES DÉOS BIO ?
Ils sont de plus en plus efficaces. Aujourd’hui, les déo bio agissent simultanément à plusieurs niveaux avec des actifs comme les lactobacilles qui régulent la flore de la peau, des antimicrobiens, tel le wasabi qui limitent le développement des bactéries, et des extraits de zinc qui neutralisent les odeurs.
Enfin, il existe désormais des formules à base d’un sucre dérivé du maïs qui revendiquent une efficacité 24 heures durant.
Qu’en est-il des formules longue durée ?
Pour revendiquer 48 heures, 72 heures, parfois même 7 jours d’efficacité, ces déodorants sont le plus souvent des antitranspirants dont la durée d’action est directement liée au pourcentage de sels d’aluminium présents dans la formule.
Mais, on peut trouver des produits à base d’alcool avec une fragrance puissante qui promettent une efficacité à la fois anti-bactérienne et anti-odeurs pendant 48 heures.
Attention si vous avez la peau sensible, la présence d’alcool n’est pas recommandée !
Quelle forme est la plus efficace ?
Ce sont les billes et les sticks, car la formule est alors déposée à 100 % sur la peau, alors qu’il y a toujours un peu de perte avec les sprays.
Source : http://www.topsante.com |