Chaque année, entre septembre et novembre, vous remarquez une perte de cheveux plus importante? Du calme! Ce phénomène est tout à fait naturel et il peut être atténué.
C'est un fait: on perd plus de cheveux à l'automne. Si cette chute de cheveux passe pratiquement inaperçue pour certaines, elle peut être catastrophique pour d'autres, qui les perdent par poignées!
Même si cette situation paraît spectaculaire, elle demeure passagère. Après quatre à six semaines, tout rentre habituellement dans l'ordre. Si ce n'est pas le cas, il faut absolument consulter un médecin (idéalement un dermatologue) qui cherchera l'origine du problème et proposera le traitement approprié.
Un dérèglement hormonal (durant la grossesse ou à la ménopause), une affection comme le cancer ou le lupus, un déséquilibre thyroïdien ou hypophysaire, la prise de médicaments, un événement stressant, un traumatisme grave ou une intervention chirurgicale récente peuvent aussi entraîner la chute des cheveux. L'alopécie, un trouble héréditaire, peut également se traduire par une perte progressive des cheveux.
Qu'est-ce qui provoque cette chute automnale?
D'abord, il faut savoir que les cheveux poussent suivant un cycle en trois phases: la phase de croissance, qui dure de deux à cinq ans, la phase de transition, qui dure de deux à trois semaines, et la phase de chute, qui dure environ trois mois.
Comme tous les cheveux ne se trouvent pas au même stade au même moment, il est normal de perdre quotidiennement environ 100 cheveux. Pourquoi alors plus de cheveux désertent-ils notre cuir chevelu à l'automne? On l'ignore.
Certains pensent que c'est parce que la croissance des cheveux est plus rapide durant les périodes plus chaudes. Il n'y a toutefois pas de preuve scientifique qui confirmerait cette hypothèse.
La chute des cheveux serait liée à leur cycle de croissance, mais on n'en sait pas plus. Aucune étude sérieuse n'a été effectuée sur le sujet.
Comment réagir?
Tout dépend de l'état de notre chevelure. Si notre tignasse est en bonne santé, il est inutile de paniquer.
On attend patiemment que la situation revienne à la normale. Certes, le volume de notre crinière peut s'en ressentir, mais cette situation est temporaire, alors on attend la repousse. En revanche, si la densité de nos cheveux a tendance à diminuer avec le temps, mieux vaut suivre un traitement de soutien.
S'ils ne reçoivent pas un sérieux coup de pouce, certains de nos cheveux seront plus fins lorsqu'ils repousseront et ils finiront par disparaître pour de bon, et notre chevelure sera de plus en plus clairsemée.
Que faire alors?
On trouve sur le marché de nombreux traitements qui sont censés contribuer à stopper la chute des cheveux ou les faire repousser. Malheureusement, il y en a peu qui sont vraiment efficaces.
De fait, seuls deux médicaments, le minoxidil (Rogaine et ses génériques) et le finastéride (Propecia), ont démontré scientifiquement leur efficacité.
Vendus sur ordonnance, ces médicaments stimulent la croissance de la chevelure afin que chaque cheveu atteigne sa taille normale. Ils servent donc à contrer un appauvrissement progressif des repousses. Quant aux cheveux qui tombent, on ne peut rien y faire. Ils sont déjà morts depuis quelque temps...
Et les produits en vente libre censés nourrir les cheveux et améliorer leur résistance? Aucun shampoing ou comprimé oral en vente libre n'a fait la preuve de son efficacité. Cela est d'autant plus vrai qu'il est impossible de nourrir les cheveux autrement que par les vaisseaux sanguins. Inutile donc de dépenser une fortune dans ces produits.
Source : http://www.moietcie.ca |