Avec l’arrivée des températures froides, les incontournables maladies de l’hiver font leur apparition. Tour d’horizon des virus et bactéries que l’on retrouve chaque année.
Ça y est, la grande période des rhumes, grippes et autres sinusites est arrivée ! Si l’hiver n’est pas encore là, les températures fraîches qui s’abattent sur le pays depuis quelques jours favorisent le développement des maladies d’hiver.
A cette période de l’année, beaucoup de virus et de bactéries sont en train de muter, et puisque notre organisme ne les a pas encore rencontrés, il n’est pas préparé à les affronter.
Cela est d’ailleurs favorisé par le passage du chaud et froid qui fragilise le corps. L’angine L’angine touche chaque année environ 11 millions de personnes. Elle est d’origine virale 9 fois sur 10 et bactérienne 1 fois sur 10.
L’angine se manifeste par une douleur à la gorge ou une difficulté de déglutition, ainsi que par des ganglions gonflés. Dans le cas d’une angine dite rouge, la gorge est enflammée et des points blancs peuvent également apparaître. L’angine blanche quant à elle se caractérise par la présence d’un enduit nacré ou grisâtre sur les amygdales.
Le patient est alors très fatigué et fiévreux. Lorsqu’elle est virale, on ne traitera que les symptômes comme le mal de tête, de gorge et la fièvre. Dans le cas d’une angine d’origine bactérienne – à streptocoques du groupe A –, la maladie est traitée par antibiotiques. La bronchite Autre grand classique, la bronchite.
Les poumons encombrés, une toux douloureuse, un mal de crâne et une bonne fièvre, pas de doute c’est elle. Pour la faire disparaître, arrêtez de fumer évidemment, les adeptes de la médecine naturelle se prépareront un cataplasme bien chaud de pommes de terre écrasées dans un linge, les autres prendront un bon sirop pour la toux et les symptômes devraient disparaître en une semaine.
Si ce n’est pas le cas, il s’agit peut-être d’une surinfection et à ce moment une visite chez son médecin est vivement recommandée.
La gastro-entérite Incontestablement dans les hits de l’hiver, la fameuse gastro fait doucement sa rentrée. Si les seuils épidémiologiques ne sont pas – encore – atteints, il ne faut pas oublier qu’elle a touché près d’un million de personnes l’hiver dernier. La gastro se manifeste par une diarrhée, des douleurs gastriques, abdominales, et une fatigue généralisée.
Comme pour les maladies précédentes, la gastro disparaît généralement d’elle-même et on ne traite que les symptômes. Il faut se reposer et boire beaucoup d’eau pour compenser les pertes de liquides et éviter une déshydratation. Du charbon qui est un constipant naturel et un antiseptique intestinal peuvent être prescrit.
La grippe Le fameux virus influenza de forme A ou B a beaucoup fait parler de lui. Chaque année, le virus de la grippe mute et une nouvelle version vient nous contaminer. Un état fébrile, des courbatures, de la toux, un mal de gorge ainsi qu’un congestionnement des bronches et des sinus témoignent de sa présence.
On le soigne en restant au chaud et au lit, et en traitant les symptômes comme les douleurs ou la fièvre avec du paracétamol. Pour les plus faibles (personnes âgées), la vaccination est vivement recommandée. Les otites Très fréquente chez les enfants, l’otite est une inflammation de la muqueuse qui tapisse les oreilles.
La bactérie à l’origine est d’abord présente dans la gorge, elle se déplace ensuite vers l’oreille provoquant de vives douleurs et une fièvre. Une otite peut aller jusqu’à la perforation du tympan d’où s’échappe du pus. Il ne faut donc pas traîner pour la faire soigner.
Consultez un médecin, et vite ! La rhinite C’est le bon vieux rhume que l’on fait au moins une fois par an. Après une période d’incubation de quelques jours, le nez rouge et congestionné apparaît, généralement accompagné de maux de tête, de gorge, des éternuements, et parfois des yeux larmoyants. S’il n’est pas traité, il peut provoquer de la fièvre, des frissons, un état de fatigue généralisé.
Pour soigner la rhinite, les sprays nasaux, l’absorption de tisanes, les inhalations d’huiles essentielles décongestionnent le nez. La prise de paracétamol soulage la tête.
Faire une cure de vitamine C permet également d’aider le corps à combattre l’infection et d’éviter la surinfection. Attention à la surinfection Hantise des médecins, c’est pour eux l’ennemi numéro un.
Ces charmantes maladies chassent généralement en meute et un rhume non traité peut par exemple se transformer en sinusite, en pharyngite et même en grippe. Le corps déjà malade est une proie idéale pour un virus ou une bactérie en mal de logement. « Il ne faut pas hésiter à consulter un médecin, même pour un rhume », insiste le professeur Michel Mondain, de la Société française d’ORL.
Cela peut paraître bête comme conseil, mais seul un examen médical permettra de faire la différence entre une maladie virale ou bactérienne et ensuite de prescrire le traitement le plus adapté. » En effet, il n’est généralement pas évident d’examiner la gorge toute seul et si les symptômes persistent, l’avis d’un spécialiste est souvent nécessaire. Quelques conseils pour ne pas tomber malade.
Evidemment, pour ne pas tomber malade, il vaut mieux bien se couvrir et ne pas rester trop longtemps en plein courant d’air sous une pluie battante par une fraîche nuit d’automne. Il y a en revanche d’autres conseils communément admis qu’il ne sert à rien de suivre.
En premier lieu boire de l’alcool. Cela ne réchauffe pas, même si ça en donne l’impression, tout simplement parce que l’alcool anesthésie le corps.
La sensation d’être réchauffé après un bon vin chaud ou un grog n’est donc qu’un leurre. L’alcool ne renforce pas le système immunitaire et il a même tendance à le fragiliser en diminuant l’évacuation des microbes.
Il ne sert aussi à rien de manger plus pendant l’hiver. Si une bonne raclette fait du bien au moral, ses effets sont nuls pour la protection des maladies, le corps n’a pas besoin de plus de calories pour passer la saison froide.
De l’hygiène !
Rester calfeutré chez soi ne protège pas des virus et autres bactéries, au contraire. Un environnement chaud et confiné est idéal pour leur développement. Il faut donc veiller à ne pas trop chauffer son logement et à l’aérer une fois par jour, même s’il fait froid.
L’idéal étant de sortir, à l’extérieur les microbes sont plus dispersés. Il faut aussi bien penser à se laver les mains fréquemment, au moins trente secondes et à éternuer dans un mouchoir jetable pour éviter de propager tous ces charmants amis dans l’air.
Source : http://www.francesoir.fr |