Les symptômes de l’aérophagie sont particulièrement gênants. Mais cette trop grande quantité d’air dans l’estomac ne représente aucun danger.
Souvent causée par le stress, l’aérophagie rajoute malheureusement au malaise des personnes atteintes. Il existe pourtant des astuces simples pour prévenir ou soulager les crises l’aérophagie.
Aérophagie : définition
Le terme aérophagie désigne le fait d’avaler de l’air.
C’est un phénomène physiologique tout à fait naturel. On connaît par exemple le traditionnel rot des bébés après le biberon, destiné à évacuer l’air avalé en même temps que le lait.
Cependant, on parle vraiment d’aérophagie quand ce phénomène devient excessif et procure une gêne sensible.
L’air emprisonné dans l’œsophage et dans l’estomac peut en effet provoquer des manifestations gênantes d’un point de vue physique (ballonnements) ou social (éructations).
Symptômes de l’aérophagie
L’aérophagie se manifeste donc par de l’air emprisonné dans l’œsophage et l’estomac. Du coup, l’abdomen est souvent gonflé, tendu, surtout après les repas.
Les ballonnements sont le symptôme principal de l’aérophagie. Ils peuvent d’ailleurs provoquer des douleurs digestives liées à la dilatation de l’estomac. Ensuite, l’air est évacué.
Une partie remonte le long de l’œsophage et sort sous forme de rots. L’autre partie suit le parcours des aliments le long du tube digestif et sort sous forme de flatulences. L’aérophagie peut aussi provoquer des crises de hoquet répétées.
Causes de l’aérophagie
L’ingestion excessive d’air est souvent liée à une certaine forme de nervosité. Le stress peut en effet amener à déglutir plus souvent.
D’autre part, manger et boire vite fait rentrer plus d’air dans l’œsophage, et les personnes nerveuses ont souvent tendance à manger rapidement.
D’autres éléments favorisent l’aérophagie, comme la mastication de chewing-gums, les boissons gazeuses, une alimentation trop sucrées ou des grignotages fréquents.
Prévenir l’aérophagie
Pour limiter l’aérophagie, il faudrait donc prendre le temps de manger plus lentement, en mâchant calmement.
On peut aussi limiter certains aliments qui provoquent naturellement des flatulences, pour limiter les effets de l’aérophagie (choux, haricots, lentilles, sodas…).
Et il faut savoir que les excitants (café, alcool, tabac…) aggravent l’aérophagie. Les chewing-gums sont à bannir. Et, bien évidemment, il faudrait tout faire pour limiter le stress. Des méthodes de relaxation basées sur le souffle peuvent aider rapidement (yoga, sophrologie...).
Traitement contre l’aérophagie
Si vous êtes très incommodés par des ballonnements et flatulences mais que vous n’êtes pas sûr de souffrir d’aérophagie, il vaut mieux consulter un médecin.
Ces symptômes ne sont pas spécifiques de l’aérophagie, et seul un docteur pourra établir un diagnostic.
En cas d’aérophagie avérée, il pourra éventuellement vous prescrire un pansement digestif, un antispasmodique, un charbon ou un traitement à base de phytothérapie.
Par contre, pour les personnes chez lesquelles on a déjà diagnostiqué une aérophagie, il est possible de lutter contre la crise d’aérophagie.
On peut s’allonger, dans une position confortable (sur le dos ou le ventre). Il faut maintenir le ventre bien au chaud, et appuyer sur l’estomac. La pression permet de limiter les perturbations.
Enfin, un massage de l’abdomen permet de soulager l’intestin, de mieux répartir la masse d’air et de détendre tous les tissus tendus. Dans tous les cas, il faut essayer de se détendre au maximum…
Le saviez-vous ?
Les animaux aussi peuvent souffrir d’aérophagie. Les chevaux sont notamment réputés pour déclencher des crises d’aérophagie quand ils s’ennuient.
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